La littérature masquée. Sur quelques déguisements auctoriaux fin de siècle.
Si le masque se révèle un motif capital de la littérature fin de siècle, la logique du déguisement et de la tromperie se développe également dans l’environnement du texte: c’est ce que cet article se propose d’interroger, en se penchant sur différentes formes et logiques de mystifications auctoriales imaginées par des Rimbaud, Paul Adam et autres Georges Fourest. Sans chercher à recenser la totalité de ces jeux carnavalesques, la présente contribution entend proposer une réflexion sur les possibles de l’époque en matière de positionnements mystificateurs et sur les effets de ces derniers.